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Les Impacts du COVID-19 sur le Marché Immobilier et les Recherches des Acheteurs
CRISE SANITAIRE : LES CONSÉQUENCES SUR LE SECTEUR IMMOBILIER
C’est peu dire que l’année 2020 a été singulière à tout point de vue et qu’elle a bouleversé notre vie et nos habitudes, aussi bien dans le domaine privé que professionnel.
L’immobilier n’échappe pas à la règle : l’épidémie de COVID-19 et la crise économique qui en a découlé ont fortement impacté le marché dans son ensemble, ainsi que le comportement des acquéreurs et des vendeurs.
De nouveaux critères dans les recherches de biens immobiliers
Selon une enquête réalisée en avril 2020 par l'institut Poll & Roll pour le groupe Capelli Immobilier auprès de 1 000 français ayant un projet d’achat immobilier, 18% des personnes interrogées ont modifié leurs critères de recherches à cause de la crise du COVID-19.
La maison supplante l’appartement
Le premier confinement a fortement marqué les esprits de celles et ceux qui ont dû passer ces deux mois cloîtrés à plusieurs dans des logements de petite superficie.
Fatalement, au moment du déconfinement, les acquéreurs se sont rués sur les maisons et ont délaissé les appartements et autres logements exigus.
D’après une enquête effectuée en mai 2020 par l’Observatoire du Moral Immobilier (OMI) pour le groupe SeLoger, 47% des acheteurs potentiels souhaitaient acquérir une maison à l’issue du premier confinement, contre 27% qui privilégiaient un appartement.
Cette tendance a été constatée par l’ensemble des sites d’annonces immobilières, notamment SeLoger où 60 à 65% des recherches de biens concernent désormais des maisons, contre 35 à 40% de recherches qui portent sur des appartements, alors qu’au début de l’année 2020 les acquéreurs potentiels étaient aussi nombreux à chercher des maisons que des appartements.
De son côté, le groupe Laforêt a constaté que la demande de maisons avait augmenté de 10% en 2020, tandis qu’elle avait baissé de 9% pour les appartements.
Plus de superficie à l’intérieur
Dans le même ordre d’idées, une autre tendance constatée par les professionnels de l’immobilier est apparue lors du premier déconfinement : la recherche de logements plus spacieux. Ainsi, 20% des acheteurs sondés par l’OMI ont revu à la hausse la superficie souhaitée dans la recherche de leur futur logement ; de son côté, l’enquête de l’institut Poll & Roll révèle que 33% des personnes interrogées désirent avoir un logement plus grand.
On voit bien là que les futurs acquéreurs anticipent d’éventuels reconfinements et veulent, contrairement à la première édition, bénéficier d’une pièce privée pour s’isoler ou s’adonner à divers loisirs (lecture, bricolage, activités créatives,…). C’est un souhait que doivent particulièrement comprendre les familles, les couples et les colocataires qui ont dû partager les mêmes pièces durant le premier confinement !
Cette recherche de superficie et de pièces supplémentaires trouve également sa justification dans le développement du télétravail. Qu’il s’agisse de personnes vivant seules et souhaitant avoir un espace dédié au travail qui n’empiète pas sur leur salon ou leur chambre, ou de personnes en couple désirant travailler sans déranger ou être dérangés par leur partenaire ou leurs enfants, l’essor du travail à domicile implique pour les futurs acheteurs de modifier en conséquence leurs recherches de logements. Ainsi, 24% des acquéreurs sondés par l’OMI veulent que leur futur domicile dispose d’une pièce dédiée au télétravail.
Les jardins, balcons et terrasses ont la cote
Le fait d’être enfermé chez soi lors du premier confinement, avec des possibilités de déplacement extrêmement restreintes, a été particulièrement éprouvant pour les français ne disposant pas d’un jardin ou, à défaut, d’un balcon ou d’une terrasse.
Conséquence logique de cela, la présence d’un espace extérieur est devenue bien plus importante pour les acquéreurs en recherche active. C’est même devenu un critère essentiel pour 14% d’entre eux à la sortie du premier confinement, selon l’enquête de l’OMI.
Par ailleurs, 24% des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête de l’institut Poll & Roll veulent que leur futur logement dispose d’un espace extérieur. Ils sont même 36% à accorder plus d’importance à ce critère qu’avant le confinement.
Les petites villes et les campagnes sont plus prisées
Une conséquence logique des trois points précédents est que les français cherchent à quitter les zones urbaines où il peut être plus difficile de trouver de grandes maisons avec jardin à acheter.
Ces nouveaux critères de recherches s’accompagnent également d’une volonté de s’éloigner des grandes villes à forte concentration de population, où le risque de propagation du COVID-19 est plus élevé.
L’enquête de l’Observatoire du Moral Immobilier nous apprend d’ailleurs que 38% des acquéreurs potentiels ont élargi ou déplacé leur zone de recherche. 25% envisagent ainsi d’aller habiter dans une ville de moins de 20 000 habitants, tandis qu’ils sont 13% à chercher une habitation à la campagne. Du côté de l’étude réalisée par Poll & Roll, un tiers des sondés veulent un logement situé au calme et proche de la nature.
De plus, avec le développement du télétravail, il est moins contraignant d’habiter plus loin de son lieu de travail si on ne s’y rend que 2 ou 3 jours par semaine. Ainsi, 17% des personnes interrogées par l’institut Poll & Roll estiment qu’habiter à proximité de leur lieu de travail est moins important qu’avant l’apparition du COVID-19.
La recherche d’une meilleure qualité de vie
Nous sommes forcément devenus plus regardants sur la qualité globale de l’intérieur de notre domicile si l’évolution de notre mode de vie (télétravail, couvre-feu, confinement) nous amène à y passer plus de temps qu’auparavant. C’est une donnée à prendre en compte pour les vendeurs qui, en 2021 plus que jamais, devront rafraîchir et embellir leurs biens immobiliers s’ils veulent les vendre vite et à bon prix.
Un impact limité sur le marché immobilier
Baisse raisonnable des transactions
Les professionnels s’accordent globalement à dire que le secteur immobilier a bien résisté à la crise en 2020.
En effet, si les transactions ont diminué en 2020 par rapport à 2019, cette baisse n’est pas aussi importante que ce que l’on pouvait craindre, surtout après deux confinements durant lesquels les possibilités de rendez-vous et de visites de biens étaient quasiment inexistantes.
La forte reprise des transactions au mois de mai, à la sortie du premier confinement, a permis de limiter la casse.
Des prix et taux de crédit relativement stables
Comme nous l’évoquions dans notre précédent article sur les perspectives de l’immobilier en 2021, les prix ont continué d’augmenter en 2020 (+5% environ), avec toutefois un ralentissement de cette hausse en fin d’année, à cause de la crise sanitaire.
De leur côté, les taux ont légèrement augmenté lors du premier confinement mais sont repartis à la baisse depuis, et ils sont toujours extrêmement bas en ce début d’année 2021. La période actuelle est donc plus que jamais propice pour les acheteurs, d’autant plus que les banques viennent d’obtenir la permission d’assouplir leurs conditions d’octroi de crédits immobiliers (allongement de la durée maximum du prêt, taux d’endettement maximum augmenté à 35%).
Moins de négociation de la part des acheteurs
Faut-il y voir une autre conséquence du COVID-19 et de la volonté des acquéreurs de trouver au plus vite un bien correspondants à leurs nouveaux critères (maison, plus de superficie, espace extérieur, à distance des centres-villes…) ? Toujours est-il qu’en 2020, les acheteurs ont légèrement moins négocié les prix qu’en 2019. En effet, la différence entre le prix demandé par le vendeur d’un bien immobilier et le prix d’achat a diminué l’an passé par rapport à 2019 : de 6,2% à 5,3% pour les maisons, et de 4,8% à 4,5% pour les appartements.
Si cette tendance se confirme, l’année 2021 devrait encore être favorable aux vendeurs en ce qui concerne la négociation des prix des biens immobiliers.
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